lundi 21 janvier 2013

Une préface (2)

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Dans son dernier ouvrage, paru aux éditions « Fée du logis » et qui a pour titre « Exercice-culotte » Marie-Berthe n’a pas craint non plus d’endosser la personnalité de la grande duchesse de Gérolstein. Ses variations sur « Ah que j’aime les militaires » ont pris la forme d’une véritable ode amoureuse au duc d’Aumale, un de ses ancêtres qui posséda jadis le château de Chantilly, dépendances et domesticité comprises, et qui n’avait qu’un mot à la bouche : « Rectifiez la position ! ». Dans le chapitre « Berthe, Henri et moi » on peut lire d’étranges phrases comme : « Craignant d’avoir été abusé par mes sens ensommeillés, je suis allé vérifier : la marquise gouttait ». Voilà ce que c’est quand on sort à cinq heures en chantant sous la pluie que « Tout va très bien » ! J’ai noté aussi : « Le chat ne se laisse jamais oublier ». Nous sommes loin ici des glauques étalages d’Henry Miller et Anaïs Nin auxquels, désastre des temps, ont succédé les bien pires encore "50 nuances de Grey". Chez Berthoise, aristocratie des ancêtres oblige, on ne manque jamais de tenue. La poésie naît justement des joies simples, naturelles, largement répandues et si leur pratique n’est jamais secrète elle n’est jamais ostentatoire. Tout est dit sobrement, en phrases courtes, posées et jouissives. De Marie-Berthe de Chantilly-Ribot on peut- dire ce que l’on disait déjà de son oncle Jean-Amédée Walrus : « Jamais laconisme ne fut plus parlant ».

Biographie Berthoise


En découpant en trois parties à peu près égales la biographie qu’elle consacre à notre amie commune, Adrienne Finzi-Contini ne pouvait mieux faire ni avoir une vision plus juste de la personnalité de l’artiste. La première partie est consacrée à la vie d’une diariste habitée par le doute. Elle s’intitule « Vitalité et vanités de la vie en Vexin pour Vénus ». Il fallait effectivement que lui fassent pendant « Le désir permanent du voyage » et « La musique adoucit les mœurs comme elle raffermit l’humeur ».


En cette époque troublée où trop de choses déliquescent, où je néologise à tour de bras, où l’administration pèse pour tout fonctionnaire zélé le poids d’un âne mort suspendu au plafond et nul ne sait ce qu’il pondra si on lui tire la queue, quand il pleut sur la ville close de Concarneau autant de seaux d’H2O qu’un curé pourrait en bénir, lorsque le vent remplace le soleil et les idées grosses de l’extrême droite celles de la droite pas fine au Nord du bassin parisien, on se dit qu’il y a une limite de tolérance à la connerie et que James serait en droit de faire un bond en disant « Schön ». Impitoyable plus encore que Clint Eastwood, l’envie d’aller voir ailleurs se fait alors pressante, surtout si le jardin ne donne rien en guise de fleurs jaunes. A croire que Berthoise n’est heureuse que quand elle a un souci et que sans cela elle est vacante et rêve de vacances, de larguer tous ces mômes accrochés à ses basques pour aller mettre la main au panier de Léon de Bayonne, là où vit le sous-marin jaune des Beatles et celui qu’elle préfère s’appelle George.


mercredi 14 décembre 2011

Le Musée des Beaux-Arts de Lille le 30 août 2006 (3)

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Saint-Laurent prie pour nous. Tableau prémonitoire à propos duquel le peintre écrivait : "'Tain ! C'est dingue comment il plie les bouquins de la BU sciences lui ! Z'auront intérêt à acheter des zibouques, à l'avenir !".

mardi 13 septembre 2011

Huelgoat la Poupounesque le 23 juillet 2011 (3)


La librairie de l'horreur chapitre 5 :
- Comment cela, écrasée par un livre ? demanda MacDermott. Je sais bien qu'il existe de la littérature assommante mais quand même !

lundi 13 avril 2009

Bécherel le 26 mars 2005 (5)

affiche fête du livre de Bécherel 2005
Une belle tête d'affiche, non ?

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