Je ne parlerai pas bien sûr de tous les gens qui sont passés sans s’arrêter, sans écouter, ils avaient le droit. Je retire bien sûr d’autres impressions intéressantes de cette prestation en solitaire dans une rue piétonne de Rennes.
D’une part, je me suis étonné que mon petit filet de voix, poussé au maximum, réussisse à si bien sonner, question volume, dans la rue pendant deux heures ;
D’autre part j’ai retrouvé la timidité des Rennais, le côté, « je ne (me) lâche (en)rien », je n’ose pas me donner en spectacle... ;
Et enfin, c’est très drôle d’être là tout seul au centre de la rue avec son projet de marathon chansonnier et de faire peur aux gens alors que, je l'ai constaté, si l’on est un groupe, les gens s’arrêtent et applaudissent beaucoup plus spontanément et chaleureusement.
Ca donnerait vraiment envie de monter une chorale Brassens ou un groupe de revisite des chansons des années 40, 50, 60 et 70. On l'appellerait « 4567 ») et cela pourrait vouloir dire aussi : « nous avons quarante, cinquante, soixante ou soixante-dix ans ans et, contre les vents et les marées, nous chantons encore avec amour les trésors de la chanson et de la poésie française.
