Une dame est venue me raconter : « Pendant que vous chantiez, j’étais auprès de jeunes coiffés avec des dreads. Ils ont écouté « Brave Margot » qu’ils avaient l’air de ne pas connaître et ils ont dit : « Ah ben c’est bien, au moins il se passe quelque chose ici ! »
Ensuite ce sont d’autres étudiants de style Rennes 2 qui ont enchaîné avec « La chanson de l’Auvergnat » et « Les sabots d’Hélène ». Vous aurez sans doute deviné que je proposais un « Juke-box Karaoké » à base de Brassens !
Je me souviens encore du petit garçon incrédule qui a écouté « Monsieur Lepetit le chasseur », des sourires du jeune couple sur "Fernande", de ces dames qui ont fredonné la "Ballade des dames du temps jadis", "Mourir pour des idées", "Le vieux Joe" dont elles savient par coeur toutes les paroles. J'admire ! Il y a eu aussi le monsieur qui m’a accompagné pour chanter – assez faux, il est vrai - « Les copains d’abord » et cet autre, une bière à la main, déjà un peu éméché quant à lui , qui a écouté l'intégrale de « Fredo » de Bernard Dimey et est venu faire "lalala" sur les derniers couplets en demandant « Plus fort, la guitare ! »
Et aussi le groupe qui n’arrivait pas à enchaîner « zim boum tralala tsoin tsoin pouêt pouêt » dans « Ne pleure pas Jeannette » façon Henri Dès. Et je suis tout content d'avoir donné la version « expurgée » de « Hécatombe ».