Une préface (1)

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Ce n’est pas forcément une bonne idée de demander à un natif du Nord émigré en Bretagne d’écrire la préface à la biographie d’une Bretonne émigrée dans l’Oise ! Marie-Berthe de Chantilly-Ribot que tout le monde connaît d’avantage sous son pseudonyme de Berthoise écrit dans son roman « Il a plu »qu’elle est "Bretonne et Brayonne" à la fois. En vérité, nous sommes tous citoyens du monde et si nous nous sommes croisés dans nos trajets, elle et moi, c’est assez bizarrement au niveau de Lyon et en nous arrêtant, au parc de la Tête d’or, devant la statue du faune et de la centauresse qui s’embrassent. A part l’amour des bouchons lyonnais et des bières, surtout belges, Berthoise et moi avons un goût très commun et très surprenant pour les mots et les choses du sexe et, je n’en doute pas, elle a dû, elle aussi, s’interroger sur la manière de coïter de ces deux entités-là. Sur cette statue, du reste, force est de constater que chacun des deux partenaires a une queue de cheval. Au repos, certes, pour l’un, mais le fait est là, ne nous crêpons pas le chignon à propos de ce qui se passe sous la couette.


Commentaires

1. Le dimanche 20 janvier 2013, 21:10 par joye

Bel hommage à la ravissante Vénus du Vexin, et digne de la merveilleuse femme qu'elle est !

2. Le dimanche 20 janvier 2013, 21:31 par Joe Krapov

@Joye : C'est effectivement, pour reprendre ton excellent néologisme, un "femmage" que j'ai eu beaucoup de plaisir à écrire et à partager. Je pense que la principale intéressée saura en rire (ou plutôt a su car j'ai obtenu de Berthoise un imprimatur).

Je ne comprends toujours pas du reste pourquoi certaine éditrice américaine a refusé l'inscription de cette préface à son catalogue. On ne doit pas avoir la même culture ! Tant pis pour elle !

3. Le lundi 21 janvier 2013, 00:24 par joye

Elle t'a pourtant longuement expliqué pourquoi et t'a posé des questions auxquelles tu n'as pas répondu.

4. Le lundi 21 janvier 2013, 20:52 par Joe Krapov

@Joye : C'est trop tard, le mal est fait. Je suis capable aussi de me refermer comme une moule.