Joe Krapov partage ses images

J’ai appris récemment qu’un grand terrain allait se libérer dans ma région du côté de Notre-Dame-des-Landes. Le moment n’est-il pas venu pour vous d’expérimenter en cet endroit un appareil qui volerait à très basse altitude – deux ou trois mètres au-dessus du sol, pas plus haut, cela me conviendrait bien : j’ai remarqué que je supportais très bien le voyage en ferry jusque Jersey ou Guernesey.

Depuis Rennes jusque l’Iowa qui est en quelque sorte la Beauce des Etats-Unis, il y a peu de reliefs élevés à franchir. Seul le mont Saint-Michel de Brasparts pourrait faire obstacle à notre projet mais il est tout à fait possible de contourner les monts d’Arrée par le Nord ou par le Sud. Cette solution de déplacement m’agréerait tout à fait. Je joins à ce courrier un billet de dix euros pour vos premiers frais. C’est pour le cas où aucun de vos véhicules ne pourrait prendre autant de vitesse à si peu de hauteur et où vous seriez obligé de construire un nouveau prototype (l’Air-puce A 380 ?).

Comme je ne suis pas un gars du genre pressé, je pourrais même je pense, prendre place dans un véhicule géostationnaire. Il s’élèverait à deux ou trois mètres au-dessus du sol et ce n’est pas lui qui se déplacerait, c’est la Terre qui tournerait sous nos fesses ! Sept heures après – c’est la durée du décalage horaire – je pourrais embrasser ma sœur jumelle en Iowa et photographier les moustaches de son mari. Elle et lui seraient ravis, je pense. Et moi comblé.