Le manège Jules Verne place Sainte-Anne à Rennes (1)


UNE LETTRE

Monsieur le directeur d’Air France

Je vous écris car mon problème est le suivant : j’ai découvert il y a quelques années que j’avais une sœur jumelle. Elle vit aux Etats-Unis, nous sommes nés de pères et de mères différents mais nous nous nous ressemblons tellement que nous sommes certains d’appartenir à la même famille. C’est bien simple, nous sommes aussi fous l’une que l’autre ! Nous jouons de la guitare, nous chantons, nous écrivons autant si ce n’est plus que la Marquise de Sévigné et Amélie Nothomb réunies, nous avons plus d’humour encore que ces deux dames, nous squattons la blogosphère, nous faisons preuve d’un optimisme positiviste indécrottable, avons un goût immodéré pour les calembours, les virelangues, bref des vrais jumeaux, vous dis-je.

L’ennui c’est que je souffre d’acrophobie et d’aérodromphobie. Ces deux maladies m’interdisent de quitter le plancher des vaches car je suis sujet au vertige. Je me demande encore comment j’ai fait pour habiter au 8e étage de la tour à Sablé-sur-Sarthe. Heureusement, bien que ce fût au n° 2 de la rue Saint-Exupéry, l’immeuble n’est jamais tombé en panne dans le désert et j’ai pu regagner en 1997 un pays plus civilisé, la Bretagne dont la capitale, Rennes, offre un parc immobilier tel que j’ai pu vivre, depuis que j’y suis, soit au premier, soit au second étage des immeubles où j’ai résidé.

Commentaires

1. Le mercredi 19 décembre 2012, 23:41 par joye

Tiens, je n'ai pas d'acrophobie mais plutôt un cas avancé de pénurie qui me coupe les ailes.

2. Le jeudi 20 décembre 2012, 22:50 par Joe Krapov

@Joye : C'est une maladie assez pénible à supporter aussi ! ;-)