Lettre à la Lune. 3, Le port de La Turballe le 5 août 2007

La Turballe night
Sur l’étale toile cirée
De la mer d’huile où tout s'arrête
Le solécisme des marées
Danse le fado portugais
Qu’il a appris des Lisboètes.

C’est une danse lente , lente
Et la musique est lancinante.
Les paroles sont un rébus :
Les lèvres bientôt se sont tues
Qu’on a connues moins balbutiantes.

Lorsque l’orange vire au bleu
On dit « Tintin, la bagatelle ! ».
Et puis, les yeux fardés, fort belles,
S’en reviennent les demoiselles
Qui ont su échapper aux vieux.

Alors l’indicible commence
Et l’on sussure sa romance
Au creux de l’oreille attentive.

Dans le ciel paraît la brillance
D’une lune pleine et lascive.

Commentaires

1. Le jeudi 4 mars 2010, 22:48 par poupoune

contrairement à la lune, la femme est souvent peu lascive quand elle est pleine...
(amusants, les bateaux "castor juniors" ;o)

2. Le vendredi 5 mars 2010, 20:12 par Joe Krapov

J'ai redimensionné cette photo de 2007 hier soir seulement et je me suis rendu compte alors de ce voisinage disneyen et distrayant.