Lettre à la Lune. 2, Le port de La Turballe le 11 août 2007

mouettes la nuit
Badauds, badauds, vous adorez
Claquer un sol contre un demi
Quand vient avec agilité
Le soir apportant la fraîcheur.

Les radeaux sont mis à l’arrêt
Les Falbalas sont reparties
Et vous restez là, solitaires,
Car cela n’est pas très facile
De lutter contre la famille
Qui rappelle toujours ses filles
Pour le diner au domicile.

A la terrasse du café
Tout est grillé, la peau, les clopes.
C’est dur de jouer l’aventurier
Si on ne vide pas l’infâme cendrier
Et s’il n’y a plus de Cyclope.

Tant d’eau a coulé sous les ponts
Depuis Ulysse-Tartempion !
Le ciel ce soir est décoré.
Pour un peu Quatorze-Juillet
Viendrait rallumer ses lampions !