Redon dans la brume le 25 octobre 2009 (2)

Redon dans la brume 2

Autrefois Henri en avait un beau, long, (Baulon) large et dans les bonnes mains (Bonnemain) de l’épistolière, (Crévin) Crévindiou, cet oiseau (Landujan) lent du genre martinet, fer chaud (Martigné-Ferchaud) infatigable, la faisait vibrer intensément dans les fougères (Fougères). Pensez ! (Pancé) Du vrai béton ! (Betton) Lourd mais (Lourmais) efficace ! (Thourie) Tout riait à leur bonheur de l’époque.

- Chante, pie ! (Chantepie) Chante, loup ! (Chantelou) Monte haut, ban de Bretagne ! (Montauban de Bretagne) Monte haut ! (Monthault) Fais moi mousser (Moussé)! Allez, maintenant c’est à mon tour (Montours) de chevaucher ! Oh comme je monte autour (Montautour) ! Remets ton moulin (Moulins) en route ! Vas y con, bourre ! (Combourg) Qu’en cale (Cancale) rien ne te reste ! Oui ! Oui ! Non ! Là ! Si ! (Lassy)
- Mais, marquise, on nous voit tout (Nouvoitou)! » protestait-il déjà, dépassé par tant de fougue et c’était tout juste s’il ne se mettait pas à trembler (Tremblay) au lieu de sa belle troncher (Le Tronchet).
- T’as signé ? (Acigné) C’est pour en suer ! ».

Elle le ferrait (Le Ferré), le cintré (Cintré) de la chose, lui très (Luitré) pudique, elle de plus en plus entreprenante, en pleine nature : l’ermitage (L’hermitage) de leur passion était sous les ifs (Les Iffs).

- Monte fort sur meu ! (Montfort-sur-Meu)» disait-elle en gallo pour qu’il accélérât le rythme et s’y mit (au galop).
Elle le pressurisait de toutes parts, son prince, et (Princé) tous ses essais (Essé) d’alors étaient des coups de maîtresse femme. (Ossé) Oh, c’était bon, c’était bon ! A la fin elle entendait gémir fougue et tinter niaque (Tinténiac) puis sentait s’écrouler la (Vergéal) verge et aller à la guillotine de la petite mort d’elle (Mordelles) son Saint-Just (Saint-Just) d’opérette. C’était, cela, hier, le temps du monde vert (Mondevert), celui de la jeunesse où l’on était par la danse de Saint-Guy pris (Guipry). Aujourd’hui, il n’y avait plus de coq au poulailler (Laillé). Sous l’édredon, le vieux suffoquait.

Commentaires

1. Le mardi 27 octobre 2009, 23:38 par joye

Superbe photo.

2. Le mercredi 28 octobre 2009, 22:52 par Joe Krapov

Merci, chère amie. Ca valait le coup, ce matin-là, de descendre vers la pas-Vilaine, même à jeûn !

3. Le samedi 31 octobre 2009, 17:24 par soleildebrousse

Superbes... ça donne envie de quitter la terre d'ici pour aller voir là bas !

4. Le samedi 31 octobre 2009, 22:53 par Joe Krapov

Merci et bienvenue d'avance en Bretagne !