La berceuse : écrit pour Kaléïdoplumes n° 49 (1)

tapis du marché d'El Zevir 1

LA BERCEUSE

Le chant des bengalis s’est tu car c’est la nuit ;
On n’entend plus au loin voleter l’oiseau-mouche.
Le sultan impoli
S’allonge sur son lit
Sans ôter ses babouches.

Il fait jouer à l’oud un vieil air de Lulli
Et commande qu’on mène aux abords de sa couche
Une vierge, jolie,
Pour sonner l’hallali
Et tirer sa dernière cartouche.